A la rencontre de Rox Bosmans

05 jui 2022

Tous les deux mois, nous vous proposons de faire connaissance avec une personnalité liée à l’orchestre, que ce soit sur scène ou dans les coulisses. Ce mois-ci, plein feu sur Rox Bosmans (Roxas backline).

 

Depuis quand fais-tu partie du BJO ?

Depuis septembre 2020, en pleine pandémie. C’est à cette époque que l’orchestre a pu recommencer à travailler : ils ne jouaient pas en public mais plusieurs activités en streaming ont pu être organisées. Je connaissais déjà le BJO via d’autres projets sur lesquels nous avions collaboré.

 

Quel est ton rôle exact dans l'orchestre ?

Je suis ce qu’on appelle un backliner. Voilà à quoi ressemble une journée-type lorsqu’un concert est programmé. Quand j’arrive avec la camionnette, je vais d’abord inspecter l’endroit. Comment disposer au mieux l’orchestre sur le podium ? Où sont les loges ? Où se prennent les repas ? Quand j’ai vérifié tout cela, je décharge tous les instruments, équipements et accessoires nécessaires au bon déroulement du show et j’installe tout sur le podium. Je commence par monter la batterie et installer les amplis des instruments à corde. Je prépare les costumes de scène et m’assure que tout est prêt en coulisses pour l’arrivée des musiciens. Après le concert, je refais tout mais dans l’autre sens : je démonte, je range et je recharge. Mon job, c’est en fait de m’assurer que les musiciens vont pouvoir jouer dans des conditions de confort optimales.

 

Comment et pourquoi as-tu choisi ton rôle dans l'orchestre ?

En fait, je faisais déjà ce job lorsque j’étais encore à l’école. Dès que je rentrais des cours, je partais pour donner des coups de main sur tel ou tel concert. Ça a toujours été ma passion et j’ai très vite su que je voulais en faire mon job : aider les artistes, être en backstage… faire en sorte qu’ils puissent se concentrer sur leur musique, et rien d’autre.

 

Que fait-tu quand tu ne travailles pas avec le BJO ?

Je fais le même job pour toute une série d’artistes en Belgique : Belle Perez, Raf Van Brussel, Gina Lisa, Christoff, Regi Live… Sinon, j’ai une boîte (Roxas Backline) qui loue des instruments de musique pour des centres culturels, des festivals, des salles de concerts, des mariages… mais aussi pour des artistes internationaux.

 

« En fait, je faisais déjà ce job lorsque j’étais encore à l’école. Dès que je rentrais des cours, je partais pour donner des coups de main sur tel ou tel concert. » 

- Rox Bosmans

 

Quel est le projet, cette saison, qui te motive le plus ?

Je vais être franc : tous les projets m’amusent, me passionnent et me confrontent à de nouveaux défis professionnels. Mais ce sont aussi de belles surprises, chaque fois qu’on entame un projet avec un artiste invité.

 

Quel est ton meilleur souvenir avec le BJO ?

Le moment où le BJO m’a demandé de les rejoindre !

 

D’où vient ton amour du jazz ?

J’appellerais plutôt cela une relation amour/haine. Je suis moi-même bassiste, musicien de session spécialisé dans les remplacements occasionnels. Je ne pourrais jamais jouer dans un orchestre de jazz. C’est bien trop complexe.

Par contre, j’adore collaborer avec le Brussels Jazz Orchestra, qui arrive à faire de chaque projet et de chaque concert une réussite totale et un spectacle génial et jouissif.

 

Quel CD/disque en streaming/émission de radio écoutes-tu en particulier pour l'instant ?

Je passe beaucoup de temps à chercher des radios web spécialisées dans la country.  Dont j’adore la musique et les paroles, c’est vraiment poétique et ça m’emporte ailleurs.

 

Qui rêves-tu de convier à jouer avec le BJO et pourquoi ?

Eh bien j’adorerais voir un projet avec ma propre épouse, la chanteuse Veva van Overveld. Son univers vocal à la Norah Jones collerait à merveille avec le BJO. Quelle bonne idée, tiens !