Crush of the Titans

Soyons clairs : un crush, c’est plus sensuel qu’un clash ! Ces quatre nouvelles compositions pour orchestre symphonique et grande formation jazz vont permettre aux deux ensembles de se frôler, de flirter … et plus si affinités ! Avec le titre générique Crush of the Titans, le compositeur Lode Mertens a tapé dans le mille. Quant à Pierre Drevet, autre compositeur maison de grand talent, il rend hommage à une icône du jazz : Kenny Wheeler, dont les fantastiques mélodies et les changements d’accords subtils ont inspiré une pièce intitulée For Kenny. Enfin, Bert Joris, qui a si souvent écrit et arrangé pour le Brussels Jazz Orchestra, n’a pas son pareil lorsqu’il s’agit d’utiliser tout le potentiel de l’orchestre. Il récidive, ici pour deux orchestres, avec Somewhere up there ainsi que l’intrigant Invasion of the Ants.

Voilà ce que dit Lode Mertens de son morceau “Crush of the Titans”: “Je suis parti du mythe de Persée, “Le Choc des Titans”. L’orchestre symphonique et le BJO ont chacun leur spécificité, leur langage… Le son, le phrasé, le rythme : tout cela est fondamentalement différent entre un ensemble classique et une formation jazz, il est quasi impossible de les faire se rejoindre. Mais à mesure que je travaillais sur cette pièce, j’ai trouvé des tas de passerelles. Tout en permettant à chaque orchestre de jouer sa partie, j’ai imaginé comment les mélanger, faire un tout cohérent. C’est ainsi que l’image de deux titans qui s’afffrontent a peu à peu évolué vers une romance : deux titans qui craquent l’un pour l’autre. Un crush plutôt qu’un clash.

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orchestre symphonique, Brussels Jazz Orchestra