L'histoire

Le début

Le Brussels Jazz Orchestra (BJO) est fondé en 1993 par Frank Vaganée, Serge Plume et Marc Godfroid. Les premières années, le BJO s'installe au jazz club The Sounds à Bruxelles, organisant des sessions toutes les deux semaines. Le 1er août 1993 le BJO se représente pour la première fois au delà de la capitale belge, lors du festival Jazz Middelheim. Après plusieurs années de concerts à travers toute la Belgique, le BJO monte enfin sur une scène internationale en automne 2006, à Laren aux Pays-Bas.

La même année le BJO est récompensé une première fois par le Prix Nicolas d’Or. A partir de 1997 le BJO commence a se produire dans des centres culturels régionaux et enregistre BJO live pour Coda au De Spil, à Roeselare. Ce premier cd contient entr’autres des compositions de Bert Joris et Frank Vaganée. Ensuite, en juillet, le BJO collabore pour la première fois avec Toots Thielemans.

 

1999

Des collaborations avec le guitariste Philip Catherine et le saxophoniste américain Bill Holman voient le jour en 1999 lors de l'enregistrement de leur second cd en automne, The September Sessions (De Werf), enregistré au Studio Toots à la VRT, avec des compositions de Bert Joris, Frank Vaganée, Michel Herr, e.a. En 2000 le BJO collabore avec le chef d'orchestre américain Maria Schneider et la chanteuse Jeanne Lee.

 

2001

En 2001 l'orchestre de jazz de 16 musiciens se lance au-delà des frontières européennes en se produisant avec le pianiste américain Kenny Werner à New York, lors de la conférence du International Association for Jazz Education. Cette tournée marque le début de la présence du BJO sur la scène internationale, suivi d'une série de concerts avec Paul Michiels dans divers centres culturels. L'année voit naître de nombreux projets avec des invités tels que Toots Thielemans, Theo Mertens, Dave Liebman, Bob Mintzer et Philip Catherine. Le double-cd The Music of Bert Joris (De Werf) est enregistré à Bruges. Reçu avec enthousiasme par la presse, les ventes dépassent les 6000 exemplaires. Jack Bowers écrit dans All About Jazz: “Nous avons déjà chanté les louanges du Brussels Jazz Orchestra (‘The September Sessions’) mais jamais autant que pour ce nouveau double-cd sur lequel on peut écouter la musique du fabuleux compositeur/arrangeur/trompettiste belge Bert Joris. Et quelle musique!”

 

2002

Outre les concerts au Benelux suivant la sortie du cd, le BJO se rend à nouveau aux Etats-Unis en 2002 pour une tournée d'une semaine avec Kenny Werner, jouant à New York (Yonker’s Pier), à Boston (Sculler’s) et au Litchfield Jazz Festival. Axé sur le projet Tango!, le BJO a ensuite collabore avec le compositeur argentin Carlos Franzetti et le trompettiste Gustavo Bergalli.

 

2003

En 2003, un concert à Bruxelles marque le dixième anniversaire du Brussels Jazz Orchestra avec en invité le trompettiste américain Tom Harrell. S’en suit une tournée avec Paul Michiels, ainsi que des concerts-événements avec Toots Thielemans, Bert Joris & Philip Catherine, Maria Schneider, Kenny Werner, de Filharmonie, Dave Liebman, Phil Woods, Erwin Vann, Norma Winstone et Kenny Wheeler. Après de nombreux concerts avec Kenny Werner, c'est à la fin du mois de février que le BJO enregistre Naked in the Cosmos (Jazz ‘n Pulz) au Studio Toots. Le commentaire de De Standaard est bref mais puissant: “Le BJO joue avec habileté. Il impressionne.”

En décembre 2003 le BJO présente un nouveau projet à un large public à Flagey, BJO Vs the Big White Screen: Big Cities in the Twenties. Ce projet consiste de cinq court métrages muets, avec une musique composée par Frank Vaganée, Bert Joris & Gyuri Spies et interprétée en direct par le Brussels Jazz Orchestra pendant la projection.

 

2004

A la suite de la réunion réussie de l'IAJE en 2001, en janvier 2004 le BJO retourne à New York avec Bert Joris en soliste invité. L'année voit également des concerts avec Toots Thielemans, Bert Joris & Philip Catherine dans le cadre du projet Big Cities in the Twenties. Toujours en 2004 il y a le projet Radio 1, Big Bang, avec Joost Zweegers et Piet Goddaer. Au cours de cette année le BJO est élu meilleur orchestre européen lors du 52ème Downbeat Annual Critics Poll et est placé à la huitième place dans la catégorie Big Band.

 

2005

En 2005, la collaboration entre le BJO, Bert Joris et Philip Catherine débouche sur le cd Meeting Colours (Dreyfus) avec des compositions de Philip Catherine et des arrangements de Bert. Pierre Betrand écrit dans Jazz Man: “Un Philip Catherine magnifique et un BJO impeccable. Forcément, le plaisir de jouer ensemble est à la base d’un projet aussi ambitieux.” Toujours en 2005, le BJO effectue une tournée avec Maria Schneider à Vienne, Zagreb et de nombreuses grandes villes en Belgique. En outre, le projet A Percussive Portrait est développé avec le percussionniste belge Chris Joris, avec qui le BJO se produit en Belgique et aux Pays-Bas. A l'automne, au Studio Hogent à Gand, le BJO a enregistré des compositions de Frank Vaganée: Countermove (De Werf). Cet album est acceuilli chaleureusement par la presse. Bart Cornand écrit dans Knack: “Le BJO - nouveau style - est synonyme de bon swing avec un clin d'oeil audacieux à Thad Jones et Mel Lewis. Fini les nuances européennes, voici du americana black pur sang.”

 

2006

2006 est l'année des nominations pour le BJO, avec la nomination pour le prix ZAMU, le Cultuurprijs Vlaanderen et The Power of Print pour la meilleure affiche culturelle (Countermove). En effet, le BJO remporte le prix du Cultuurprijs Vlaanderen. 2006 voit également des collaborations artistiques avec le Limburgs Symfonisch Orkest (Pays-Bas), Dave Liebman, Gianluigi Trovesi, Philip Catherine & Bert Joris, de Filharmonie, Toots Thielemans et Chris Joris, et, plus tard dans l'année, la suite du BJO Vs the Big White Screen — cette fois sous le nom de Piccadilly, avec une partition de Frank Vaganée. Le cd Dangerous Liaison, sorti en 2006, est enregistré live en mai au Singel, réunissant le BJO, de Vlaamse Filharmonie et Bert Joris. Selon De Standaard voici “une rencontre réussie entre classique et jazz...” et l'album est élu meilleur album big band de 2006 par le site jazz américain All About Jazz.

 

2007

En février 2007 une collaboration fructueuse a lieu avec le chanteur David Linx lors de l'enregistrement de l'album Changing Faces (O+). De Standaard écrit: “Un résultat éblouissant avec un big band enivrant et Linx se déchaînant corps et âme en scat.” Après des années de collaboration, le BJO et Michel Herr entrent en studio pour l’enregistrement d’un cd The Music of Michel Herr (De Werf). André Jossin dans Le Soir commente: “Ca swingue, les cuivres éclatent aux oreilles et la dynamique orchestrale réfléchie instaurant la modernité. Celle-ci s’apprécie aussi dans l’éxecution très définie du Brussels Jazz Orchestra et la maîtrise des solistes.» De plus, c’est l'année de Writing Billie, une collaboration avec la chanteuse sud-africaine Tutu Puoane et l'actrice flamande Veerle Dobbelaere. Différents auteurs contribuent leur interprétation du personnage de Billie Holiday sur un fond de compositions nouvelles écrites et arrangées par Bert Joris. Cette année est également celle de la série de concerts BJO’s Finest, comportant exclusivement des compositions de musiciens du BJO, arrangées par d'autres musiciens du BJO.

 

2008

Les projets Changing Faces, Writing Billie, BJO’s finest, The Music of Michel Herr et Meeting Colours se poursuivent en 2008, proposant une variété d'événements dans les salles et festivals en Belgique et à l'étranger, comme aux Pays-Bas, en France et en Italie. En automne 2007, le Brussels Jazz Orchestra se produit avec Richard Galliano et commence à réfléchir à l’enregistrement d’un cd. Ten Years Ago (Milan) est enregistré en avril 2008 et acclamé par la presse internationale: Georges Tonla Briquet, par exemple, a écrit “Il s'agit ici non pas d'un groupe avec un accordéoniste invité mais d'un mélange homogène de deux entités.”

 

2009

En 2009 le BJO collabore avec le Brussels Philharmonic (Vlaams Radio Orkest) sur un projet pour le 75ème anniversaire de la Loterie Nationale: Creating Chances, dirigé par Bert Joris. Creating Chances rapproche le BJO et le BP, avec en solistes la soprano Iris Luypaers et la chanteuse de jazz Tutu Puoane. Ce projet marque également un début pour Frank Vaganée en composition à cette échelle. La collaboration entre jazz et classique est également apparue dans le projet Requiem Lindgren, interprété par le BJO, le Vlaams Radio Koor, Camerata Aetas Nova et Capella di Voce, le tout sous la direction de Kurt Bikkembergs. En septembre 2009 a lieu une unique collaboration entre le BJO en tant qu'orchestre de jazz et un des meilleurs orchestres de cuivres belge, le Brass Band Willebroek. Le nombre de concerts annuels passe d'environ 30 (2002-2008) à 40 (2009).

 

2010

2010 est l'année la plus intense dans l'histoire du Brussels Jazz Orchestra. Le printemps démarre au Studio 1 à Flagey avec l’enregistrement live de l'album "Signs and Signatures" pour W.E.R.F., suivi d'une série de 10 concerts du nouveau projet "Mama Africa" avec la chanteuse Tutu Puoane. Le cd éponyme est sorti en février 2010 sur le label anglais Saphrane. De Telegraaf écrit: « Le Brussels Jazz Orchestra accompagne sublimement Tutu Puoane avec une sélection de chansons sud-africaines merveilleusement arrangées. »

Il y a des concerts avec Richard Galliano dans le Muziekgebouw 't IJ, au Centre Culturel de Dudelange (Lux) et au Musikfest de Brême. En juin l'Orchestre fait ses débuts en Lituanie, avec des concerts à Vilnius et Klaipeda. Le point culminant de l'été est Theater aan Zee à Ostende, avec Frank Vaganée en tant que directeur musicale et Michaël De Cock pour la section théâtre, avec un total de huit concerts.

En automne, "Signs and Signatures", par et avec le trompettiste et compositeur Bert Joris voit le jour avec des premières à Ramatuelle (FR), Bruges, Rotterdam (NL), Gand, Borgerhout et Middelburg (NL). De Standaard: "Joris prouve avec ce cd qu'il est un compositeur de premier ordre et un trompettiste qui ne fait que s'améliorer avec l'âge. Le Brussels Jazz Orchestra est un excellent interprète de sa musique".

Et puis, la pièce de résistance de 2010, la résidence du Brussels Jazz Orchestra et du pianiste américain Kenny Werner au Jazz at Lincoln Center à New York - quatorze concerts reçus avec beaucoup d'enthousiasme. Le BJO joue pas moins de 59 concerts en 2010.

 

2011

Au printemps de 2011 l’album « Guided Dream » apparaît. Une collaboration entre Dave Liebman (US) et Brussels Jazz Orchestra. L’album contient des enregistrements live de deux concerts, avec des compositions de Liebman arrangées pour big band et quelques adaptations remarquables de standards de jazz. Suit en 2012 une série de concerts avec Liebman.

En été 2011 le BJO joue au Jazz Middelheim avec Bert Joris. Le directeur du festival Betrand Flamang dit que c’est ‘leur meilleur concert de jamais ». En septembre sort le deuxième album de BJO avec le pianiste américain Kenny Werner « Institute of Higher Learning ». En tant qu’avant-première ils jouent au festival Dionant Jazz Nights en juillet. En mars 2012 BJO et Kenny Werner se produisent sur la scène du célèbre Blue Note Jazz Club à New York.

Encore en été le BJO est invité à Johannesburg en Afrique du Sud, où l'orchestre, pendant deux soirées de suite, est sur l'affiche de Sounds of Jazz, le festival de jazz le plus important du pays. Comme Tutu Puoane a joué le premier rôle, Mama Africa a manifestement un succès foudroyant auprès du public.

En automne 2011 des concerts avec Bert Joris sont programmés. Signs and Signatures reste toujours le favori du public! En décembre le projet ambitieux intitulé Agatha est mis en scène. Il s'agit là d'une composition de jazz contemporain du finnois Kerkko Koskinen. Pour l'occasion, le Brussels Jazz Orchestra s'agrandit avec I Solisti del Vento et le trompettiste russe Alex Sipiagin: 9 instruments à vent en plus pour remplir l'univers des sons ambitieux d'Agatha.

 

2012

2012 a débuté par un concert au Tournai Jazz Festival, avec les chanteurs David Linx et Maria João. Le projet A Different Porgy & Another Bess est une interprétation personnelle et contemporaine de l’opéra classique à succès de George Gershwin. En mars, le CD est paru chez Naïve et en été, le BJO, avec Linx et João, a amené cette production aux festivals de jazz de Brosella (Belgique), Nisville (Serbie) et Brême (Allemagne). En février, la nouvelle production Graphicology a fait sa première à Amsterdam, un mariage surprenant entre le roman graphique de Philip Paquet et le live jazz. Plus de concerts ont suivi en automne.

En mars et en mai, le Requiem de Nils Lindberg était au programme, une collaboration avec la Vlaams Radiokoor et Capella di Voce. En février, Kenny Werner (EU) est descendu vers la Belgique pour deux concerts. Mais le point d’orgue de l’année était à la fin du mois de mars, lorsque le BJO a rempli le Blue Note Jazz Club à New York 6 soirs de suite. En compagnie de Werner et l’invité spécial Chris Potter, ils y ont joué le répertoire de Institute of Higher Learning. Au printemps, Mama Africa était encore prévue au programme, lors d’un concert à Grammont et un à Heist-op-den-Berg.

Spécialement pour le Red Star Line Festival à Anvers, le BJO a interprété la production New York. City of Jazz: quelques extraits de Graphicology et une bande sonore originale d’un film de Laurel & Hardy, écrite par Bert Joris. Également avec Bert Joris, le BJO s’est retrouvé un peu plus tard sur la scène du jeune festival de jazz New-

Port Jazz à Nieuport (Belgique). En septembre, A Different Porgy & Another Bess est à l’affiche au New Morning, le club de jazz le plus prestigieux de Paris (France). En octobre et en novembre, le projet Graphicology reprend avec des concerts à Flagey (Bruxelles) et Anvers (Foire du livre et CC Luchtbal). Le BJO clôture l’année 2012 avec BJO’s Finest, l’enregistrement d’un CD et un concert au Studio 1 à Flagey, qui marquera en même temps le début de l’année festive 2013, lorsque le BJO fêtera son vingtième anniversaire.

 

2013

Le mois de janvier a commencé avec trois concerts belges de Graphicology. Plus tard dans l’année, six concerts similaires suivront, chez nous ou à l’étranger (France et Lithuanie). En février, ce fut le tour de la Swing Symphony, de Brandford Marsalis, interprétée en compagnie du Brussels Philharmonic, à Bozar (Bruxelles) et de Bijloke (Gand). Le mois de mars correspondait quant à lui avec le début des festivités du 20e anniversaire, avec la sortie de BJO’s Finest – Live! et quatre concerts dans la foulée, largement relayés par les médias. Le CD a reçu un super accueil dans la presse et les concerts (Flagey, deSingel, CC Kortrijk et CC Hasselt) ont rencontré un franc succès public. Grâce à la participation de guests comme David Linx, Bert Joris, Philip Catherine, Tutu Puoane et Michel Herr, cette série de concerts a constitué un véritable best of des deux dernières décennies. La prestation de Hasselt a d’ailleurs été enregistrée par la VRT et diffusée (en deux parties) sur Canvas pendant le mois de juillet.

Durant l’été, BJO’s Finest - Live!  a séduit les festivaliers, avec des concerts remarqués au Brussels Summer Festival et Jazz in ’t Park (Gand). Mama Africa a fait de même au Gaume Jazz festival, dont les spectateurs ont rapidement succombé au charme de Tutu Puoane et Miriam Makeba (août).

En 2013, A Different Porgy & Another Bess a continué à toucher une audience internationale, notamment avec deux concerts en France (Belfort et Valenciennes). En septembre, le band tout entier s’envolait d’ailleurs pour le premier concert du BJO en Asie, en compagnie de Davix Linx et Maria João. Dans la prestigieuse Esplanade de Singapour , plus de 700 spectateurs enthousiastes ont revisité Porgy and Bess à la sauce BJO. En novembre 2013, A Different Porgy & Another Bess retournera en France, à Angoulême et Limoges.

Autre point d’orgue de cette année d’anniversaire : la sortie du deuxième disque cette année avec le projet Wild Beauty, une collaboration avec Joe Lovano et Gil Goldstein. Le saxophoniste américain Joe Lovano a, pour l’occasion, choisi 8 compositions extraites de son fantastique songbook, et a demandé à Gil Goldstein de les arranger pour un big band. Le résultat, c’est Wild Beauty, un hommage aux racines siciliennes de Lovano. La première de ce projet a eu lieu en juillet pendant le Gent Jazz Festival.

Quant à Signs and Signatures, le disque du Brussels Jazz Orchestra avec Bert Joris, il reste après trois années de succès l’un des chouchous du public. Cette année, le projet a fait escale au Jazz Vrijboek (Malines) et à deux reprises lors de concerts en Lettonie en octobre.

Octobre encore: le BJO lance un nouveau projet: Luz del Sur, jazz inspired by flamenco. Basé sur des compositions du saxophoniste espagnol Perico Sambeat, le projet bénéficiera d’une première à Flagey (Bruxelles), avant d’être rejoué à Vilvoorde (CC Het Bolwerk). Avec Sambeat comme soliste invité, et quatre nouvelles recrues (chant, danse, guitare, cajón), c’est l’assurance de passer une soirée baignée par le duende espagnol.

Octobre toujours : le BJO retrouvera Flagey pour la finale de l’International Composition Contest, avec les quatre finalistes sur la scène.

En novembre le BJO continue avec une reprise de BJO vs The Big White Screen : Big cities in the twenties à l’occasion du 75e anniversaire de la Cinematek. En décembre l’orchestre joue un concert au bénéfice des victimes de l’ouragan Haiyan au Philippines.

Le Brussels Jazz Orchestra clôture son année-anniversaire avec deux nominations pour les Grammy Awards, avec l’album Wild Beauty featuring Joe Lovano.

 

2014

2014 débute par trois représentations (Anvers, Bruxelles et Bornem) de Close Encounters, une collaboration fructueuse avec I Solisti del Vento. Avec la présence inhabituelle aux répétitions des étudiants en humanités artistiques de Hasselt. En mars, c’est la première du tout nouveau projet New York, City of Jazz : un hommage à la ville de New York, en chansons (Tutu Puoane), musique et images. Le public adhère tout de suite, et 5 concerts suivront dans l’année. Toujours en mars, 1200 élèves de première primaire font connaissance avec le jazz grâce aux Concerts de Première Classe organisés à Bruges, un projet monté en collaboration avec l’asbl Musica.

Graphicology continue son petit bonhomme de chemin, avec deux concerts en Belgique (Bruges et Mouscron), avant de s’exporter durant l’été pour deux concerts en Serbie. Alors qu’un autre hit de l’orchestre, le projet BJO’s Finest, ravit les spectateurs de Saint-Trond (B) et du festival de jazz en plein air de Lisbonne au Portugal (septembre). En mai ont lieu à Malines les premiers filages de Maestro, un projet tout à fait original en collaboration avec t’arsenaal. Un spectacle qui verra le jour grâce aux talents conjugués du comédien Warre Borgmans, de l’auteur Hugo Matthysen, du metteur en scène Michael De Cock et du compositeur Frank Vaganée.

La deuxième session du Brussels Youth Jazz Orchestra clôture une période de trois ans d’activité avec quelques concerts best of, sous la direction de Frank Vaganée (à Eupen et Bruxelles). Mais voilà déjà l’été, période idéale pour l’enregistrement du nouveau CD : The Music of Enrico Pieranunzi. Pieranunzi est au piano, c’est Bert Joris qui signe les arrangements, mais aussi les solos et la direction de l’orchestre. Le public présent lors des sessions est sous le charme. L’enregistrement live sera publié en janvier 2015.

Début septembre, le BJO se produit sur la Sint-Jansplein à Anvers, pour un concert en plein air avec deFilharmonie. Pour enchaîner avec un adieu : celui de la dernière représentation de A Different Porgy & Another Bess. Après un CD et 16 concerts en Belgique, France, Hongrie, Croatie, Serbie, à Singapour et aux Pays-Bas, cette belle aventure se clôture à Compiègne (F).

Quant au projet The Sweetheart and The Daredevil (avec la sweetheart Mary Pickford et Harold Lloyd dans le rôle du daredevil), il s’agit du troisième opus de la série BJO vs The Big White Screen. Cette coproduction avec la Cinématek fait l’objet d’une première internationale à Budapest (Hongrie) en novembre. Le BJO profitera d’ailleurs de sa présence dans le capitale hongroise pour y animer une master class.

A partir du mois de décembre, le tourbillon Maestro of De Man Zonder Tanden se met en mouvement, avec 7 représentations (+ les 15 prévues en 2015), des salles complètes, une presse dithyrambique… Bref, une fin d’année explosive pour le Brussels Jazz Orchestra.

 

2015

L’année a démarré avec un « Concert de Première Classe » à Ypres, suivi le même jour d’une représentation de The Sweetheart and The Daredevil. La tournée Maestro prendra sa vitesse de croisière sur les deux premiers mois de l’année, avec pas moins de huit dates.

La création du nouveau projet The Music of Enrico Pieranunzi s’enrichit d’une masterclass et d’une répétition publique au Conservatoire de Bruxelles. L’occasion également pour Enrico et Bert d’enflammer Flagey lors de la première. C’est le début d’une série éclatante de concerts à Gand, Louvain et Anvers : le BJO y dispense un jazz européen d’une classe mondiale. En février, l’orchestre s’installe également en Suède et au Danemark pour y interpréter Graphicology, une production BJO pur jus qui a déjà enthousiasmé bon nombre de scènes de par le monde, un projet qui mêle compositions originales et une collaboration crossover avec un dessinateur belge. Avec, comme point culminant, un concert en Pennsylvanie et une résidence au Jazz at Lincoln Center (New York) fin mars. Une étape de plus franchie par le BJO, qui se paie le luxe de jouer pour la première fois sur le sol US sans s’adjoindre un soliste américain.

Avec le projet New York City of Jazz, le BJO attire les foules : Lokeren, Dendermonde, Anvers, Spa, Merksem, mais aussi le festival néerlandais Meer Jazz succombent à cette déclaration d’amour faite à la Mecque du Jazz, et interprétée par Tutu Puoane et tout l’orchestre.

Le nouveau projet BREL, avec des arrangements jazzifiés des compositions du Grand Jacques, bénéficie d’un tour de chauffe à Strasbourg, en préparation à l’enregistrement du CD qui a lieu en juin. Un CD pour lequel nos arrangeurs maison ont taillé quelques diamants pour David Linx et leurs collègues de l’orchestre. Le disque a été publié en janvier 2016.

Mais voilà déjà l’été et sa tournée des festivals : Liège (Signs and Signatures), alors que deux festivals hollandais (Meer Jazz et le North Sea Jazz) accueillent le Gil Evans Project sous la direction de Ryan Truesdell. En août, ce sera au tour de Jazz Middelheim, en collaboration avec le génie du jazz canadien Darcy James Argue. Tant Truesdell que Argue appartiennent à la nouvelle génération américaine du jazz, et le Brussels Jazz Orchestra est ravi de les accueillir et de les aider à séduire le public européen. Nous clôturons la saison des festivals d’été 2015 en compagnie de Bert Joris au festival du Jazz de Grammont (Geraardsbergen).

En novembre, nouvelle première, cette fois au Concertgebouw de Bruges : Ravel 2.0 avec deFilharmonie. Un succès qui se confirmera au Singel à Anvers. Pour ensuite clôturer l’année 2015 avec un concert privé de BREL, en prélude au lancement du disque qui a eu lieu au tout début de 2016.

 

2016

2016 fut sans conteste l’année BREL du BJO. Au fil de 14 concerts en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Pologne, David Linx et le Brussels Jazz Orchestra ont su captiver le public avec leur version de l’œuvre immortelle du Grand Jacques. Le CD éponyme a reçu un magnifique accueil de la part de la critique spécialisée.

C’est avec une autre grande vocaliste, Tutu Puoane, que nous finirons 2016. En emmenant le projet “New York, City of Jazz” en tournée à Bruges, Gand, Geel, Louvain-la-Neuve et Alsemberg. Nous avons également clôturé la tournée “Graphicology” avec un concert à Katowice en Pologne.

2016 a également connu le lancement du projet “The Future is Now”, le tremplin mis en place par le BJO pour mettre à l’honneur des jeunes pousses du jazz belge. Ainsi, Matthias Van den Brande, Hendrik Lasure, Roeland Celis et Quinten De Craecker ont pu montrer l’étendue de leur talent lors de cette première saison, lors de concerts à Renaix, Rijkevorsel et Louvain. A partir de l’été 2017, un nouveau coup de projecteur sera donné à ce projet.

A l’occasion de la Journée Mondiale des Réfugiés, le 20 juin, le Brussels Jazz Orchestra a laissé parler son coeur lors d’un concert exceptionnnel à l’Ancienne Belgique : Artists #WithRefugees est le résultat d’une longue préparation avec des partenaires du secteur culturel et d’autres œuvrant sur la problématique des réfugiés, le tout cordonné par l’antenne belge de l’Agence des Nations unies pour les Réfugiés. Avec, comme point culminant, la participation de 5 musiciens syriens à la musique du BJO.

Dans la foulée, Frank Vaganée a sorti le CD “Two Small Bags, Ten Million Dreams”, un enregistrement studio reprenant la musique jouée à l’AB, et vendu au profit des réfugiés.

Début juillet, nous avons enregistré un nouveau CD avec Bert Joris, qui paraît en cette fin 2016. L’album s’appelle “Smooth Shake” et a bénéficié d’une avant-première publique lors du festival Brosella. Durant l’été également, le BJO a interprété son programme “Finest” au MA Festival de Bruges. Et ce même projet “Finest” a fait l’objet d’une première technologique : il s’agit du tout premier disque de jazz réédité avec la technologie Auro 3D.

“The Music of Enrico Pieranunzi” a vu du pays cette année, avec des concerts au Piacenza Jazz Festival (Italie) et en Allemagne (Saarbrücker Jazz et Ingolstadt). Quant à “The Sweetheart and The Daredevil”, le troisième projet de la série “BJO vs The Big White Screen”, il a fait escale à Vilvoorde et Saint-Nicolas. A l’automne, nous avons également joué MONK’estra lors du Parkjazz à Courtrai. Ce projet, imaginé par et avec John Beasley, insuffle une nouvelle vie à la musique de Thelonious Monk, dont on célébrera le centenaire de la naissance en 2017.

 

2017

Une année bien remplie : 40 dates, dont 7 à l’étranger. Et, en outre, un passage de frontière linguistique grâce à BREL, un projet qui a permis de construire les bases de partenariats durables. Clairement, la diversité est sans doute ce qui définit le mieux l’éventail des projets du BJO.

L’année démarre avec le concert de nouvel-an REFUGEE. Cinq super musiciens syriens et le BJO au grand complet ont tenu à marquer le coup : une collaboration au-delà des frontières culturelles permet la naissance de créations originales de toute beauté. En février, le BJO réalise un one-shot pour le Festival Jazz en Nord (FR) en combinant Big Valses, du trompettiste Pierre Drevet, avec des compositions extraites du dernier CD Smooth Shake, en collaboration avec Bert Joris. Smooth Shake sera d’ailleurs joué sur plusieurs grandes scènes du pays. Le CD, sorti en décembre 2016, reçoit les éloges de la presse jazz internationale, avec un épatant 4½**** dans DownBeat Magazine (US). Fin 2017, le même album fera partie d’une liste DownBeat des meilleurs albums  de jazz de l’année.

Toujours en février, l’orchestre tourne avec The Music Of Gil Evans, une collaboration avec le compositeur, arrangeur et chef américain Ryan Truesdell. Ce projet, qui sera joué à Utrecht, Bruxelles et Anvers, aura permis de réentendre une sélection de morceaux tirés du répertoire du grand maître Gil Evans.

Un autre grand maître est au cœur d’une reprise : The Music Of Enrico Pieranunzi. Le BJO, notre arrangeur Bert Joris et Pieranunzi himself jouent plusieurs fois dans la patrie du pianiste, au Bergamo Jazz Festival et au Stresa Festival.

En avril, deux nouveaux projets voient le jour. Kaneelvingers allie la poésie de Stefan Hertmans à la musique de son frère, le guitariste Peter Hertmans, sur des arrangements de Bert Joris et la voix de Fay Claassen. Le projet recevra son baptème du feu au CC de Wilrijk.

Ensuite, le spectacle familial Boom-Boom, une formidable histoire destinée au jeune public et racontée par l’incroyable Dimitri Leue. Il s’agit en fait d’une rencontre entre deux groupes de licorne avec, en filigrane, la problématique des réfugiés. La narration est soutenue par le BJO, accompagné d’un quintet à cordes de l’Antwerp Symphony Orchestra. La première a lieu à la Salle Reine Elizabeth à Anvers et au Bijloke à Gand, pour ensuite tourner partout en Flandre.

En juillet, le cd BREL commence à récolter des prix. Aux Pays-Bas, le chanteur David Linx remporte le Edison Jazz/World Award pour le meilleur album dans la catégorie “Vocal Jazz”. Le spectacle BREL est partout, sur les scènes belges et européennes. A la même période ont lieu les enregistrements du nouvel album avec Tutu Puoane. We Have A Dream est composé de protestsongs, autant d’hommages aux droits de l’homme. Et, accessoirement, c’est déjà le 22e album du BJO !

Automne 2017. En octobre, le BJO et le chef-arrangeur John Beasley (US) fêtent les 100 ans de Monk avec la reprise de MONK’estra à Anvers et Bruxelles. Sous la dénomination “ BJO vs. The Big White Screen”, le Brussels Jazz Orchestra, en collaboration avec CINEMATEK, propose The Sweetheart and The Daredevil, pendant le festival Uur Kultuur à Louvain. Le programme est composé de musiques originales pour les films muets “Pollyanna” et “An Eastern Westerner”.

Ce qui n’empêche pas de regarder vers l’avant : la tournée en clubs The Future Is Now met en vedette les jeunes pousses jazz de notre pays. L’orchestre joue au Werf à Bruges, avec les solistes Quinten De Craecker et Hendrik Lasure.

We Orchestrate Words (WOW) connaîtra deux représentations au KVS à Bruxelles. WOW rassemble de jeunes artistes issus de la urban scene et le BJO. A l’arrivée, un joyeux melting pot de rap, de soul, de groove … et de jazz ! Et surtout, des entrelacs musicaux qui, tous ensemble, composent la bande sonore d’une grande ville contemporaine.

Fin octobre.  Avec le Symphonic Jazz Concert, le Brussels Philharmonic et le Brussels Jazz Orchestra (sous la direction de Dirk Brossé) rendent un hommage aux classiques de la bande originale jazz, dans le cadre du Festival du Film de Gand.

L’année se termine en novembre avec la première de Dubbel Geboekt, une collaboration explosive avec La Framboise Frivole. Une rencontre à haute tension entre ces deux formations mythiques, et une explosion musicalo-humoristique totalement détonante, qui donnera lieu à une tournée de dix dates en Flandre.

A côté de toute cette animation scénique, le BJO trouvera encore, en 2017, le temps de travailler sur des projets éducatifs, avec deux répétitions publiques, une master class d’arrangements avec Bert Joris et un workshop à l’académie de musique de Deurne.

 

2018

2018 est synonyme de fête pour le Brussels Jazz Orchestra qui souffle ses 25 bougies. Cette année anniversaire amènera plusieurs événements festifs et connaîtra de beaux temps forts.

L’année s’ouvre sur la reprise de la tournée Dubbel Geboekt avec la Framboise Frivole. Dans ce projet, les maîtres belges du mélange des genres retrouvent la formation musicale connue pour ses arrangements minutieux et son impitoyable timing. À moins que ce soit l’inverse ? Quoi qu’il en soit, en janvier, ces messieurs monteront sur les scènes flamandes à sept reprises. 

C’est aussi à partir de janvier que l’excellent conteur Dimitri Leue, accompagné par le BJO et un quintet à cordes de l’Antwerp Symphony Orchestra, présente Boom-Boom à Heist-op-den-Berg, Zaventem, Anvers, Houthalen-Helchteren et Louvain. Du jazz pour toute la famille, y compris pour les tout petits.

BREL, avec David Linx, est de nouveau programmé à Arlon juste avant le grand événement de l’année.

En effet, début février 2018, le BJO sort son nouvel album, We Have a Dream, chez SoulFactory Records. Cette collaboration avec la chanteuse Tutu Puoane est le 22e opus de la discographie du BJO. We Have a Dream est un projet musical d’hommage aux droits de l’homme, dans le cadre des commémorations de Martin Luther King, 50 ans après son assassinat. L’album reprend des protest songs issues des répertoires pop, rock, soul et jazz, le tout dans de somptueux arrangements écrits spécialement pour une grande formation jazz. Tutu Puoane, la chanteuse anversoise aux racines sud-africaines, chante le poing levé, pour le respect des droits humains, quels qu’ils soient. We Have a Dream est un projet au message universel et plus actuel que jamais. Un hommage aux droits de l’homme et à leurs défenseurs. Le partenariat avec Amnesty International Belgium s’impose comme une évidence. La première se tient le 23 février à la salle deSingel d’Anvers et est suivie d’une série de concerts à Bruxelles, Gand, Malines, Strombeek, Bruges et Louvain. 

En avril, l’orchestre et David Linx se rendent au Luxembourg avec le projet BREL. Tutu Puoane et quelques musiciens du BJO présentent l’album We Have a Dream dans l’émission De Zevende Dag sur la chaîne Eén de la VRT avec une interview et un concert en formation réduite.

Début juillet, le BJO se rend pour la première fois en Tchéquie. Avec Bert Joris, ils jouent leur projet Smooth Shake lors des Prague Proms. Quelques jours plus tard, l’orchestre accompagne les solistes internationaux Paquito D’Rivera, Stéphane Chausse, Eddie Daniels, Felix Peikli et Joris Roelofs sur les planches du ClarinetFest 2018 à Ostende.

Le mois d’août sonne la première célébration du 25e anniversaire de l’orchestre au Jazz Middelheim d’Anvers, le festival où le BJO est “chez lui” depuis tellement longtemps. Le 10 août, l’orchestre occupe durant toute la journée le Club Stage du festival, avec pas moins de quatre projets qui s’y enchaîneront : We Orchestrate Words avec les artistes urbains Zed, Junior Akwety & DJ Grazzhoppa ; We Have A Dream avec Tutu Puoane ; Kaneelvingers avec la poésie de Stefan Hertmans, des compositions de son frère guitariste Peter Hertmans et la voix de Fay Claassen ; et Footprint, un florilège du répertoire du BJO de ces dernières années. Une fête que personne n’est prêt d’oublier !

En septembre, le BJO se produit au Toots Jazz Festival de La Hulpe avec BREL, à l’Alter Schlachthof d’Eupen avec We Have a Dream et au Palais des Beaux-Arts de Charleroi avec Smooth Shake.

Le deuxième volet des festivités d’anniversaire suit en octobre. Du 10 au 15, l’orchestre enchaîne une tournée de concerts baptisée BJO25 en Belgique et à l’étranger, sous la baguette de la chef d’orchestre et compositrice américaine Maria Schneider. Quelques mois plus tôt, en juillet, Maria remporta un NEA Jazz Masters Award, l’un des trophées américains les plus prestigieux pour les musiciens de jazz. Cette récompense ne fait que confirmer ce que le Brussels Jazz Orchestra savait depuis longtemps : Maria Schneider est une véritable magicienne sur scène. Dix ans après leur dernière collaboration, c’est avec plaisir et honneur que le BJO remontera sur scène avec elle pour célébrer le 25e anniversaire de l’orchestre. Flagey à Bruxelles et deSingel à Anvers (B), De Doelen à Rotterdam et Tivoli à Vredenburg (NL) et last but not least, l’emblématique Wiener Konzerthaus de Vienne (AT) prêtent leurs prestigieux décors à cette magnifique tournée d’anniversaire.

Juste après la tournée BJO25, l’orchestre présente pour la première fois son projet We Have A Dream hors Belgique lors d’un concert à Budapest, en Hongrie. 

Novembre met l’éducation à l’honneur. Après le succès du Ghent Youth Jazz Orchestra et du Brussels Youth Jazz Orchestra, le BJO lance avec Muziekmozaïek Folk & Jazz et Vuurvogels, un nouveau projet de big band pour les jeunes : le Youth Jazz Collective. De jeunes musiciens talentueux sont invités, pendant trois ans, à jouer, à évoluer ensemble et à collaborer avec de célèbres chefs d’orchestre internationaux. Les auditions du 2 novembre attirent beaucoup de candidats très enthousiastes et dès la fin du mois, un tout nouveau big band se met au travail avec de jeunes jazzmen en herbe.

L’année 2018 a commencé sous le signe de We Have A Dream et elle s’achève sur la même note car, après une nouvelle reprise de Kaneelvingers à Alsemberg, trois concerts de We Have a Dream sont programmés au mois de décembre. Le 7 décembre, le Brussels Jazz Orchestra et Tutu Puoane se produisent une dernière fois cette année sous cette formation, au Centre Culturel de Mouscron, avant de clôturer 2018 par deux concerts exceptionnels. Les 14 et 15 décembre, Tutu Puoane, le BJO et l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL), présentent, selon de nouveaux arrangements pour double orchestre, We Have a Dream Symphonic. Cerise sur le gâteau de ce mémorable jubilé, ces deux concerts uniques, dirigés par Charles Hazlewood, ont eu lieu dans la Salle Philharmonique de Liège.

Pourtant très occupé par ces nombreux concerts, l’orchestre trouve encore le temps de donner deux répétitions ouvertes. En février, les élèves du Kunsthumaniora de Hasselt assistent à la répétition de We Have a Dream avec Tutu Puoane et en octobre, c’est au tour du Kunsthumaniora de Turnhout de jeter un coup d’œil aux préparatifs de la tournée BJO25 avec Maria Schneider.

 

2019

Le Brussels Jazz Orchestra entame l’année avec deux projets qui ont déjà séduit le public : BREL au Centre Culturel de Spa et We Have A Dream au Cultuurcentrum Casino de Houthalen-Helchteren, au GC ’t Blikveld de Bonheiden et au Théâtre de Namur.

En février, les musiciens traversent l’Atlantique, avec une première escale au Canada. Pour deux soirées BREL en compagnie de David Linx au Palais Montcalm de Québec et chez Diffusion Momentum à Victoriaville. Quelques jours plus tard, le bigband sera rejoint par Tutu Puoane “in the city that never sleeps”. New York City, bien entendu, où ils rempliront deux soirs de suite le Dizzy’s Club chez Jazz at Lincoln Center. Deux cartons pleins pour We Have A Dream.

Après une journée intensive de répétition et sous la supervision des musiciens du BJO, trois bigbands donnent le meilleur d’eux-mêmes lors d’une soirée Fire Up That Big Band au Kampanje de Steenhuffel. Quelques semaines plus tard, c’est déjà la première de In The Pines à Flagey (Bruxelles). L’occasion pour le BJO de recréer un dialogue avec le roman graphique, quelques années après Graphicology en 2012. Cette fois, c’est un livre de l’illustrateur Erik Kriek qui sert de base à cette représentation très originale, qui mêle illustrations inquiétantes, histoires sombres, musique, chant et effets sonores (c’est Lynn Cassiers qui est à la manœuvre). Le fil rouge ? Des murder ballads, des chansons macabres qui parlent de meurtre mais aussi de romantisme.

Après cette première réussie, le BJO franchit à nouveau les frontières avec une musique originale écrite pour accompagner la projection de deux films muets : “Pollyanna” et “An Eastern Westerner”. Avec The Sweetheart & The Daredevil, il s’agit déjà de la troisième édition de BJO vs The Big White Screen. Ce mélange magique mettra en joie des milliers de spectateurs dans l’impressionnante Wiener Konzerthaus à Vienne (Autriche). Le BJO et Tutu Puoane clôtureront le mois en présentant We Have A Dream au LantarenVenster de Rotterdam.

En Avril, le BJO enchaîne les dates et les projets : CC De Mol à Lier (In The Pines), Chassé Theater à Breda (We Have A Dream), CC Het Spoor à Harelbeke (BREL) et enfin le festival Schweriner Jazznacht à Schwerin en Allemagne (We Have A Dream). Mais ce mois d’avril s’inscrit également sous le signe de l’éducation, avec le premier projet du Youth Jazz Collective, le projet de bigband pour les jeunes du Brussels Jazz Orchestra. Cette collaboration avec les asbl Muziekmozaïek Folk & Jazz et Vuurvogels avait démarré en novembre de l’année d’avant. L’occasion pour de jeunes pousses du jazz d’échanger leurs idées avec les musiciens du BJO et de participer à un concert tous ensemble, après une semaine intensive de répétitions.

Le mois suivant, l’accent continue d’être mis sur les jeunes talents, cette fois dans le cadre du projet The Future is Now. Il permet au BJO de remonter aux sources des grands orchestres (les clubs de jazz) en y incluant des talents émergents : Muriel Urquidi (chant) en Artan Buleshkaj (guitare). Ils connaîtront leur baptème du feu au CC De Ververij à Ronse (Renaix). A la mi-mai, le BJO retrouve sur la scène de Bozar des musiciens originaires d’Ukraine, de Georgie, d’Azerbaidjan, d’Arménie, de Biélorussie et de Moldavie. Ce projet Creating Together sera d’ailleurs l’occasion de célébrer, en images et en musique, les dix ans d’existence du programme européen Eastern Partnership. Ce mois explosif se terminera avec une représentation de BREL en France : David Linx et le BJO sont en effet les invités du Volcan (Scène Nationale du Havre).

Durant l’été, les concerts BREL se multiplient en France avec des passages aux festivals Jazz à Couches et Cuivres en Dombes à Villars-les-Dombes (FR). En août, c’est la magnifique Elbphilharmonie de Hambourg qui accueille le Brussels Jazz Orchestra pour une représentation de The Sweetheart & The Daredevil.

Le mois d’octobre permet d’accueillir en grande pompe le talentueux trompettiste et compositeur américain Ambrose Akinmusire. En compagnie du BJO, ils effectuent une tournée au Bénélux. La musique les mènera au Muziekgebouw à Eindhoven, au Stadsschouwburg de Leuven, à l’Oosterpoort de Groningen, au Centre Culturel de Dudelange, pour terminer en beauté par un concert explosif dans un Bozar sold-out ! Le répertoire ? Des compositions d’Ambrose Akinmusire, sur des arrangements  de Jim McNeely. Et le mois se termine aux alentours d’Halloween avec une représentation de In The Pines avec Lynn Cassiers au Théâtre de Vila Real au Portugal, dans le cadre du Douro Jazz Festival.

Le Youth Jazz Collective entame le mois de novembre avec un concert très apprécié dans la Groenzaal à Gand, sous la direction de Frank Vaganée. Suivront un concert In The Pines avec Lynn Cassiers au Stadsschouwburg de Bruges mais aussi une résience organisée par Pierre Drevet à Vienne (en France, cette fois), dans le cadre de son projet ECHANGE. Pierre, qui est l’un des piliers de notre section trompettes depuis une vingtaine d’années, fournit régulièrement des arrangements ou des compositions à l’orchestre. ECHANGE est constitué de nouveaux morceaux écrits par lui, qu’il travaille à Vienne en compagnie du Brussels Jazz Orchestra et de Claire Vaillant (chant).

Les dernières notes résonneront au Spil de Roeselare. Avec We Have A Dream et Tutu Puoane, le Brussels Jazz Orchestra met ainsi un terme à cette bouillonnante année 2019.

 

2020

Janvier 2020 débute avec l’épatant International Composition Contest. Pour la 8e édition de ce concours, le Brussels Jazz Orchestra a reçu pas moins de 168 candidatures en provenance de 27 pays et six continents. Les finalistes Callum Au (UK), Christopher Zuar (USA), Rainer Tempel (DE) et Ralf Hesse (DE) seront invités le 12 janvier pendant le Brussels Jazz Festival à Flagey (Bruxelles) pour y diriger leurs compositions, exécutées en public par le Brussels Jazz Orchestra. C’est Callum Au (UK) qui remportera le concours grâce à sa composition The Weaver.  Il recevra le BJO ICC Award des mains de notre jury international composé de Pierre Bertrand (FR), Florian Ross (DE), Vellu Halkosalmi (FI) et du président Philippe Coffyn.

Le même jour a lieu la première mondiale du documentaire Bring It To The People, pour lequel le réalisateur Guy Fellemans a suivi l’orchestre durant des années. Après un accueil enthousiaste à Flagey, le film sera montré un peu partout en Belgique, ainsi que durant l’édition digitale du festival DOCVILLE. Le documentaire sera, par la suite, diffusé sur nos deux émetteurs nationaux (VRT et RTBF) et sera finaliste pour le prix Ensor du Meilleur Documentaire.

Fin janvier, le BJO monte sur scène pour la première fois en compagnie de la chanteuse Monique Harcum, du rappeur Zediam et de DJ Grazzhoppa. Le projet Two Places (qui s’appelait alors encore We Orchestrate Words) sera lancé au Concertstudio de Kortrijk, devant un public mixte composé à la fois de jeunes fans de hiphop, d’amateurs de soul et de jazzlovers expérimentés de jazz, le tout dans un joyeux enthousiasme et de bruyants applaudissements.

Mais ce départ en fanfare n’est rien à côté de ce qui attend le BJO ensuite : l’événement Big Band Celebration à BOZAR. Car c’est ni plus ni moins la formation Jazz at Lincoln Center Orchestra, sous la direction de Wynton Marsalis qui, le 19 février, se retrouve en compagnie du BJO sur la scène de la salle Henri Le Bœuf. Une impressionnante double affiche pour une salle remplie à ras bord. Ce sera une soirée légendaire, notamment ponctuée par deux créations écrites pour les deux orchestres en même temps ainsi qu’un hommage à Toots Thielemans.

Le lendemain, les deux orchestres se consacreront à des master classes à Bozar et au Conservatoire de Bruxelles. Pour terminer, en apothéose, par une jam au Café Victor de Bozar, qui rassemblera les musiciens des deux big bands, ainsi que certains étudiants en humanités artistiques, le tout en compagnie de Wynton Marsalis himself.

En février encore a lieu un workshop à l’Academie de Deurne, auquel participeront quelques musiciens du BJO. A la même époque se déroule la session Fire Up That Big Band, durant laquelle trois big bands amateurs seront coachés durant toute une journée par des musiciens du Brussels Jazz Orchestra.

Et soudain… le rideau tombe, plus rien ne se passe.

Le 13 mars, tout le pays est placé en lockdown suite à l’épidémie de COVID-19. Tous les concerts sont annulés, toutes les activités suspendues. Au rythme des courbes sanitaires, nous ferons, referons et déferons un programme, pour finalement envisager des alternatives digitales.

Bien décidé à ne pas se reposer sur ses lauriers, le Brussels Jazz Orchestra décide alors de démarrer de nouveaux projets artistiques, organise des enregistrements en studio, des projets participatifs digitaux, des séries de vidéos éducatives à suivre en ligne, etc.

En commençant par une version orchestrale du classique You’ll Never Walk Alone. Pour laquelle chacun des musiciens enregistre sa partition à la maison, sur un nouvel arrangement de Frank Vaganée. Chaque partie étant ensuite ajoutée à l’ensemble du mix, permettant ainsi à tous les amateurs du BJO de profiter encore et encore de cette version revue et corrigée du célèbre morceau de Rodgers et Hammerstein.

En avril, le BJO reçoit une invitation de la part de Wynton Marsalis. Suite à la Big Band Celebration à BOZAR, il souhaite que le BJO participe au Worldwide Concert for Our Future, la version digitale du concert de gala annuel de Jazz at Lincoln Center. Le BJO partagera ainsi virtuellement la scène avec Wynton Marsalis, Chano Dominguez, Dianne Reeves et Richard Galliano,  tout en proposant Only for the Honest, une composition de Bert Joris.

Le Brussels Jazz Orchestra ne redonnera plus qu’un seul concert en 2020 : ce sera le 19 décembre, après dix mois sans avoir joué en live. Au Bijloke de Gand, le groupe reformé interprétera Footprint pour un concert streamé.

Pour clôturer l’année, le BJO demandera au dessinateur Tim Acke de réaliser une carte de voeux animée : Musing on Music, sur une composition de Frank Vaganée.

L’année a, par contre, été riche en termes d’enregistrements studio. Les sessions de Two Places auront successivement lieu à Hoogeloon (NL) ainsi qu’aux studios belges Galaxy (Mol) et Great Oak (Rotselaer). Dieter Limburg, qui a réalisé les arrangements ainsi que les compositions, sera le producteur de cet opus, qui sera mixé par Werner Pensaert et masterisé par Darcy Proper (détentrice d’un Grammy Award). L’album est sorti en février 2021.

Mais ce n’est pas tout : l’orchestre a également accueilli en son sein la chanteuse française Camille Bertault pour un hommage à Gainsbourg (sortie prévue en 2022).

Enfin, le Brussels Jazz Orchestra a également joué en studio avec quelques jeunes pousses du jazz : Artan Buleshkaj (guitare), Jesse Dockx (drums), Matthias Vandenbrande (sax), Roeland Celis (guitare), Muriel Urquidi (chant), Quinten De Craecker (trombone), Hendrik Lasure (piano) et Lennert Baerts (sax).

Pendant la pandémie, le BJO a conçu toute une série de projets participatifs et digitaux. Grâce à Play with BJO, les musiciens et chanteurs.euses avaient la possibilités de participer à une version inédite et collaborative de la chanson Someday We’ll All Be Free. 40 participations seront enregistrées, provenant d’Europe, d’Amérique du Nord ou d’Afrique. Autant d’apports extérieurs qui seront compilés, édités, montés et mixés par Guy Fellemans (montage) en Gyuri Spies (son).

De manière similaire, le Brussels Jazz Orchestra lance quelque temps après un appel en ligne : il s’agit cette fois de rassembler un grand orchestre de jazz virtuel et international, autour de Stay with us, composé pour la circonstance par Frank Vaganée. Les musiciens pourront enregistrer leur partie depuis leur domicile et intégrer ainsi ce grand orchestre virtuel. Ce qui donnera lieu à la diffusion d’une vidéo tenant vraiment de l’exploit musical et technologique, sous la houlette de Gyrui Spies, Guy Fellemans et Filip Walgraef. 

Le Bjo a également entamé une série de vidéos éducatives et documentaires, intitulée A Closer Talk. Dans ces clips, on peut retrouver des personnes liées à l’orchestre (programmateur, collaborateur, administrateur) qui racontent l’orchestre de l’intérieur. La série se poursuivra ensuite sous la forme de podcasts. Baptisés From Paper to Stage, ces segments audio permettront à Frank Vaganée de développer, en trois épisodes, comment une simple idée devient un arrangement entier. De même, une série d’entretiens (Let’s talk about…) a permis de retrouver les musiciens du BJO sur certains thèmes précis. Par exemple, Dieter Limbourg, Nathalie Loriers, Frederik Heirman et Hendrik Braeckman ont parlé de l’improvisation.

Enfin, le BJO commandera durant cette année un longread à Matthias Heyman pour son site. Le sujet, ambitieux : ni plus ni moins que l’histoire des big bands en Belgique, un récit étoffé par les musiciens et amis de l’orchestre de témoignages et de documents vidéo.

C’est clair : le COVID-19 a bouleversé tout le programme de l’année. Mais n’a pas empêché le Brussels Jazz Orchestra de faire de 2020 un millésime rempli de projets, d’enregistrements et de propositions originales en ligne.

 

2021

A l’entame de 2021, personne ne sait encore si les mesures concernant le Covid vont être allégées. Alors que les concerts live sont toujours interdits, quelques musiciens du BJO sont invités sur la VRT pour une “Toots sessie”. C’est donc dans le légendaire Studio Toots que Frank Vaganée, Jeroen Van Malderen, Bart De Nolf, Harrison Steingueldoir et Toni Vitacolonna vont permettre aux auditeurs flamands de réentendre le BJO en live. La session sera programmée le 28 janvier sur Canvas et sur la plateforme en ligne VRT NU. Quelques semaines plus tard, elle sera reprogrammée dans le cadre de la “semaine de la musique belge”. 

Fin janvier, le Brussels Jazz Orchestra et le duo Kommil Foo décident de démarrer leur collaboration, qui démarrera par conséquent de manière virtuelle. Après quelques jours de répétition, les frères Walschaerts rejoignent l’orchestre au complet sur la scène du CC De Kern à Wilrijk. Des milliers de mélomanes découvriront ainsi cette collaboration inédite et originale… depuis leur salon. La combinaison des fantastiques chansons de Kommil Foo (ici arrangées par Dieter Limbourg et Lode Mertens) et de la force de frappe du BJO feront merveille. L’accueil sera enthousiaste et unanime.

Le 5 février, sortie de l’album Two Places ainsi que du clip illustrant le morceau Another Day Another Night. C’est Dieter Limbourg qui a écrit les arrangements pour ce mélange audacieux entre la pâte sonore du BJO, les rythmes de Zediam, la soul de la chanteuse Monique Harcum et les bidouillages, mix, samples, et autres scratch de DJ Grazzhoppa. La réaction de la presse est enthousiaste: de Jean-Pierre Goffin de L’Avenir (“ Les neuf compositions de Dieter Limbourg offrent une fascinante richesse de sonorités et contribuent à la réussite de ce décapant projet.”) et Robin Arends de Jazz’halo (“ Scratch, rap, electro, rythmes funky, swing, thèmes modernes et chant flamboyant : tous ces éléments contribuent à la création d’un nouveau son — unique et singulier — pour le BJO. ”) à Jazz & Mo’ (“ Une des meilleures productions musicales entendues ces dernières années. ”). Par ailleurs, Dieter Limbourg, Zediam et Monique Harcum seront invités sur plusieurs médias pour détailler leur collaboration : Knack, BX1, De Standaard, Jazzism, Radio 1…

Fin mars, le BJO persiste dans ses efforts de concert streamé avec le projet Footprint , capté au Werf à Alost. Grâce à une sélection de compositions originales (signées, entre autres, Frank Vaganée et Bert Joris), le BJO continue ainsi à propager ses vibrations positives sur le web, dans une période encore bien déroutante.

C’est cette même proximité musicale qui justifiera une nouvelle livraison de la série en ligne Let’s talk about…,  dans lequelle Jeroen Van Malderen parle de la trompette et de son expérience au sein du Brussels Jazz Orchestra. Quasi en même temps, la caméra de l’International Jazz Day s’intéresse à Bart De Nolf, Marc Godfroid et Laurent Hendrick, avec cette question : “Que signifie le jazz pour vous ?”

Début mai, le BJO donne une suite à sa série de représentations en livestream avec Swing of Unity, un concert qui a l’ambition de rassembler les gens (malheureusement toujours pas en live) en incorporant de nouvelles tonalités musicales. C’est l’occasion pour le BJO de convier quelques invités-mystère : Vanessa Matthys ou Naima Joris se sont ainsi succédées sur la scène. C’est une nouvelle collaboration avec le CC De Werf (Alost) et la présentatrice Ella Michiels.

Le 30 mai, le Brussels Jazz orchestra est l’invité d’une édition “Covid-proof” du Brussels Jazz Weekend depuis le balcon de la Maison du Roi sur la Grand-Place. C’est enfin l’occasion de renouer avec un vrai public, même si ce dernier est limité à des bulles de 15 personnes. Quoi qu’il en soit, ce concert augure d’un été tout à fait excitant et d’un retour à la normale.

Avant de retrouver enfin un vrai public dans une vraie salle, le BJO s’installe une troisième et dernière fois au CC De Werf pour un troisième concert en ligne. L’invité spécial est cette fois le guitariste Eliott Knuets, un jeune talent de 17 ans à peine qui, en 2020, avait eu l’opportunité de jammer avec Wynton Marsalis en personne et qui, plus tard, fut invité par lui lors d’une session (virtuelle) au fameux Dizzy’s Club de New York. Les spectateurs du concert digital du BJO n’ont pas été les seuls à être impressionnés par le talent précoce d’Eliott, qui a, depuis, entamé un parcours musical très impressionnant.

En juillet, le Brussels Jazz Orchestra convie Monique Harcum, Zediam et DJ Grazzhoppa pour un concert Two Places  au Brosella Jazz, juste après la parution du tout premier vinyl (éponyme) de l’histoire du BJO. Le même mois, en collaboration avec la Halewynstichting, a lieu la traditionnelle Big Band Summerschool à Dworp, durant laquelle les musiciens du BJO animeront une semaine de répétitions, jams et ateliers au profit des participants.

Mais voici déjà que pointe l’automne dans notre compte-rendu de 2021. Les suites du Covid se font encore sentir. Mais malgré quelques annulations, le BJO peut enfin jouer, notamment au CC Belgica (Dendermonde) avec Tutu Puoane (We Have a Dream), au CC Bolwerk (Vilvorde) avec Monique Harcum, Zediam et DJ Grazzhoppa (Two Places) et au prestigieux Concertgebouw d’Amsterdam en compagnie de Muriel Urquidi et Andrew Claes (In The Pines), un dernier concert précédé d’une introduction réalisée par le dessinateur Erik Kriek.

Enfin, à la mi-décembre, le Brussels Jazz Orchestra fête joyeusement la réouverture du Sounds jazz club, l’endroit où tout a commencé pour le BJO en 1993. Une manière légère et souriante de clôturer une année pleine de défis et de challenges…