A la rencontre de Nico Schepers

06 sep 2021

Tous les deux mois, nous vous proposons de faire connaissance avec une personnalité liéer à l’orchestre, que ce soit sur scène ou dans la coulisse. Ce mois-ci, plein feu sur Nico Schepers (trompette, bugle).

 

Depuis quand fais-tu partie du BJO ?

Je joue en permanence avec le Brussels Jazz Orchestra depuis 2001. Avant cela, je faisais des remplacements réguliers.

 

Quel est ton rôle exact dans l'orchestre ? 

Deuxième trompette.

 

Comment et pourquoi as-tu choisi ton instrument / ton rôle dans l'orchestre ?

L’envie et l’inspiration sont tout d’abord venues de Jef Coolen, un bon ami de mon père. C’était un fantastique trompettiste. Il habitait dans notre village, et donc je l’ai maintes fois vu à l’œuvre. En sixième, je faisais déjà partie de l’harmonie locale et ne rêvais qu’à une chose : devenir, plus tard, trompettiste professionnel.

 

Que fait-tu quand tu ne joues pas avec le BJO ?

Depuis 2017, j’ai rejoint le Metropole Orkest aux Pays-Bas. Ces 25 dernières années, j’ai joué un peu partout, entre autres avec les Heavy Horns, une section de cuivres avec notamment Carlo Mertens (trombone) et Frank Deruytter (sax).

 

Quel est le projet, cette saison, qui te motive le plus ?

J’étais très excité à la perspective de jouer avec Jazz at Lincoln Center Orchestra. Et plus encore à l’idée de pouvoir les écouter. Je suis un énorme fan de l’orchestre et de Wynton Marsalis. C’est mon idole depuis très longtemps.

 

Quel est ton meilleur souvenir avec le BJO ?

Ma tête est pleine de souvenirs fantastiques. Je repense notamment aux prestations avec Maria Schneider, Bob Mintzer, au projet tango avec Carlos Franzetti, Gustavo Bergalli… Mais je crois que ce qui m’est le plus cher, ce sont les conversations avec les collègues, avant et après les concerts. On y parle de la vie, tout simplement…

 

Quel CD/disque en streaming/émission de radio écoutes-tu en particulier pour l'instant ?

Je viens de réécouter un live de Wayne Shorter : Footprints Live. Je n’écoute pas que des trompettistes, hein (rires).

 

Qui rêves-tu de convier à jouer avec le BJO et pourquoi ?

La chanteuse Cecile McLorin Salvant.

 

Comment vis-tu, comme musicien, cette période particulière du Covid 19 ?

Personnellement, le Covid m’a assez peu affecté. Les activités se sont poursuivies avec le Metropole et le BJO, grâce à des concerts en streaming et des enregistrements. Et pendant mon temps libre, j’ai pris les choses un peu plus relax, et j’ai pratiqué mon instrument.